Les plus observateurs auront relevé qu’en peu de temps notre mutuelle s’est tournée à deux reprises de façon significative vers les océans. D’une part en accompagnant le skipper Jean-Luc Van Den Heede (VDH) dans son tour du monde à la voile en solitaire, et d’autre part via le partenariat avec Plastic Odyssey. Si les deux engagements relèvent pour l’un de notre politique de sponsoring sportif et pour l’autre de la démarche RSE de notre groupe, c’est la nature même des défis, tels qu’ils sont imaginés puis relevés, qui fait sens pour la Matmut, entreprise mutualiste, guidée par les valeurs de l’économie sociale.
L’équipe de Plastic Oyssey insiste particulièrement sur la dimension ‘’anthropotechnologique’’, pour reprendre ses termes, de l’aventure qu’elle s’apprête à vivre et que la Matmut est fière de soutenir : l’humain au cœur des solutions ! Elle prépare une expédition en mer, à bord d’un navire ambassadeur, laboratoire du recyclage et de la réduction des déchets plastiques. L’objectif est de lutter contre la pollution à terre, à la source, en créant un réseau de petites usines de valorisation du plastique. L’approche « low technology » de Plastic Odyssey était très intéressante à observer, dans le cadre d’un salon comme VIVA TECHNOLOGY, plutôt orienté sur les nouveautés, les innovations.
La Matmut s’est naturellement déjà emparée du sujet de la lutte contre la pollution et de la gestion des déchets. Le partenariat avec Plastic Odyssey renforce notre démarche volontariste pour réduire l’empreinte écologique de l’entreprise. Il est particulièrement inspirant pour notre groupe, nos collaborateurs, de ‘’suivre le sillage’’ d’une structure comme Plastic Odyssey sur un thème aussi fédérateur, qui nous touchent tous. Nous suivrons l’avancée de leur tour du monde de 3 ans, qui sera donné en 2020, pour une aventure rythmée par plus de 30 escales sur les 3 continents les plus touchés par la pollution plastique, à savoir l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie. L’effet d’entraînement qui sera créé doit nous permettre d’aller encore plus loin, à l’échelle des moyens de notre groupe, dans nos propres actions – points de collecte et de recyclage, en interne, limitation des objets plastiques à usage unique, réduction de la consommation énergétique de nos bâtiments, etc. – tout en sensibilisant toujours plus, à l’interne comme à l’externe.
Un parallèle intéressant avec l’aventure récente du skipper Jean-Luc Van Den Heede.
A bord du voilier ‘’Matmut’’, VDH a remporté en janvier dernier, à l’âge de 73 ans et après 211 jours en mer la Golden Globe Race, un tour du monde à la voile ‘’à l’ancienne’’, sans électronique embarquée, sans ordinateur, sans GPS, avec les mêmes moyens de navigation qu’il y a 50 ans. Comme pour Plastic Odyssey, quelle source d’inspiration pour la Matmut ! Tout comme Plastic Odyssey a conscience que la technologie ne suffira pas à sauver le monde et veut démontrer qu’il est essentiel de placer l’humain au centre de son projet, VDH nous a prouvé à quel point les valeurs humaines de courage, de ténacité, d’exigence vis-à-vis de soi-même, de confiance en ses sens, en son savoir, en son instinct restent essentielles et permettent de surmonter les difficultés.
L’effet d’entraînement que la Matmut entend favoriser dans le cadre de son partenariat avec Plastic Odyssey, nous l’avons vécu à plein pendant toute l’aventure de VDH. En forme de clin d’œil au côté atypique de la course, les collaborateurs de la Matmut avaient été invités à participer à une opération « Digital Detox » permettant une déconnexion volontaire, mais pas obligatoire, des appareils électroniques pour mieux se reconnecter à soi-même et aux autres. Citons par exemple les matinées ‘’challenge’’ visant à réduire les émissions d’emails - une manière de sensibiliser aux conséquences environnementales d’une surconsommation d’emails. Ou encore l’exposition "vintage" dans les locaux de notre Siège Social, que nos collaborateurs ont particulièrement appréciée et qui a suscité de nombreux échanges.
Que ce soit dans le cadre d’un exploit autocentré, individuel, dans le cas de VDH, ou bien d’une expédition collective, à l’objectif universel, à savoir lutter efficacement contre le fléau de la pollution plastique, pour Plastic Odyssey, un constat s’impose, comme une évidence. Les océans, théâtres de tant de conquêtes et d’exploits, nous rappellent aujourd’hui encore qu’il est essentiel que les hommes et les femmes continuent à se nourrir les uns les autres de leurs passions, de leurs projets et de leurs rêves. »