Et pourtant…
Parler de gestion de patrimoine, c’est nécessairement parler d’argent, de finances personnelles.
Alors, bien sûr, les flux d’argent, les moyens de paiement, sont le cœur de métier des banquiers et des institutions financières. On associe donc logiquement la gestion patrimoniale à ces acteurs-là.
Mais si on creuse un peu, quelle est la finalité ? Préparer, protéger et garantir. Préparer des projets. Protéger ses proches. Garantir des niveaux de vie, de revenus. Et il se trouve que ce sont des domaines familiers pour les assureurs. Il convient donc de désacraliser : les finances personnelles, l’importance de ces sujets, au sein de la cellule familiale, ne sont pas simplement l’affaire des banquiers. Les finances personnelles comme un moyen, et non une finalité, c’est bien là aussi, et depuis toujours, une vision assurantielle.
Par ailleurs, le contexte financier et fiscal s’est largement complexifié en France, ces dernières années. Les règles du jeu changent chaque année et les niveaux de rémunération des livrets et des fonds en euros des assurance-vie baissent régulièrement. Autrefois plus rémunératrices, ces solutions permettaient aux personnes qui n’avaient pas recours à la gestion de patrimoine de mettre de l’argent de côté, pour leurs projets.
Dès lors, alors que seuls les foyers les plus aisés avaient besoin de sophistication dans la gestion de leur patrimoine, celle-ci peut désormais être particulièrement utile à d’autres couches de la société : les foyers dits
‘’confortables’’, en recherche du meilleur conseil et du meilleur accompagnement en la matière.
Assureur depuis le début des années 60, le Groupe Matmut a, tout au long de son histoire, développé un sociétariat qui est aujourd’hui, avec près de 4 millions de clients nous faisant confiance, un échantillon très représentatif de la société française. Avec
de facto, des sociétaires en demande d’un accompagnement patrimonial, tel que je viens de le décrire.
La combinaison de cette demande, de la légitimité pour un assureur de traiter des sujets inhérents aux finances personnelles - ce que j’évoquais précédemment - et du positionnement propre du Groupe Matmut, qui consiste à être un assureur complet,
‘’complice de vies’’ de ses assurés explique la création de Matmut Patrimoine.
Nous nous structurons et nous renforçons sur les métiers de la gestion de patrimoine. Et nous le faisons fidèlement aux valeurs mutualistes et à celles du Groupe. Pas d’actionnaire à rémunérer, pas de portefeuille ‘’en propre’’ pour nos conseillers patrimoniaux, pas de commission, juste la volonté de venir en soutien du réseau commercial du Groupe qui est chaque jour à l’écoute des besoins de nos sociétaires.
Ambitionnons donc simplement de faire ce nouveau métier avec le sens aigu du service qui caractérise la Matmut, en faisant bénéficier nos sociétaires du savoir-faire et de l’expertise de nos conseillers patrimoniaux en matière juridique, successoral, patrimonial. En cette période de crise sanitaire qui amène chacun à se poser de nombreuses questions sur ses choix de vie, ses projets, ses espérances, c’est là une belle ambition pour le Groupe. »
Tristan de La Fonchais – Directeur général adjoint Finances et Patrimoine du Groupe Matmut