De gauche à droite : Nicolas-Mayer Rossignol, Maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie, Nicolas Gomart, Directeur Général et Vice-Président du Groupe Matmut, Christophe Bidaud , Architecte - CBA, Daniel Havis, Président d’honneur du Groupe Matmut © Mademoiselle&co
L’Ecole buissonnière, un projet unique
En 2014, la Matmut acquiert auprès du Département de Seine-Maritime le site l’ancienne Ecole normale d’institutrices, situé au 77 route de Neufchâtel, à Rouen, alors sans aucune affectation. Son ambition est de réhabiliter ce lieu, témoin de l’histoire de l’instruction publique et de l’Education nationale en France, afin de le préserver et d’assurer sa pérennité.
L’inauguration de ce vendredi 4 octobre marque officiellement le début de la seconde vie de ce site remarquable, aujourd’hui composé :
• D’un hôtel Hyatt Place, abrité dans le bâtiment principal existant (qui avait été construit entre 1884 et 1887) et composé de 85 chambres, d’un spa, d’une salle de fitness, d’un restaurant, d’une salle de réception ou séminaire de 150 m2.
L’exploitant hôtelier est Cycas Hospitality.
• D’un ensemble de bureaux d’une surface totale de 8 000 m2. Les espaces – des unités privatives de 260 m2 en moyenne – sont loués à des entreprises du secteur tertiaire.
Ce bâtiment est conçu dans une approche bioclimatique, captant ainsi les apports solaires naturels tout en garantissant un confort d’été optimal.
• D’un parking mutualisé comprenant 187 places de stationnement.
Des éléments patrimoniaux remarquables restaurésLa maîtrise d’ouvrage du projet baptisé « L’Ecole buissonnière » a été assurée par la Matmut, née à Rouen en 1961 et aujourd’hui encore profondément ancrée dans son territoire.
La maîtrise d’œuvre et le projet architectural ont été menés par l’agence rouennaise
CBA architectes, avec le but de conserver la mémoire du site et de mettre l’accent sur la conservation et la mise en valeur de ses éléments remarquables.
Après l’assainissement complet du lieu, d’autres interventions ont permis la restauration de plusieurs éléments patrimoniaux, avec le concours d’artisans d’art :
• Les façades du bâtiment principal ont été restaurées grâce au nettoyage des briques et pierres.
• Le clocheton datant de la fin du XIXe siècle a été remis en état.
• Le cadran de l’horloge en pierre lave, fabriqué par Henry Lepaute, horloger du roi
Louis-Philippe et de l’empereur Napoléon III, et installé en 1886, a été nettoyé. Un moteur électrique a été installé.
• La plaque en granit et marbre rendant hommage aux directrices de l’école a été déposée, nettoyée et réinstallée dans le lobby de l’hôtel.
• La porte cochère d’origine a été conservée et entièrement restaurée à l’identique.
Un chantier bénéfique à l’économie locale et une labellisation BREEAM viséeLe chantier immobilier de l’Ecole buissonnière a été mené à la fois avec une forte préoccupation environnementale et en faveur de l’attractivité et du rayonnement du territoire.
La Matmut contribue au développement urbain durable, à Rouen. Le projet de l’Ecole buissonnière vise le label BREEAM, un équivalent du référentiel Haute Qualité Environnementale (HQE) en France.
Des panneaux solaires ont été installés sur le toit du bâtiment principal de l’ancienne Ecole normale d’institutrices. Ils ont été intégrés dans le schéma de pose de la toiture en ardoise. L’esthétique du bâtiment est ainsi préservée et le patrimoine historique valorisé.
De nombreuses entreprises normandes ont participé à la réalisation de ce projet, en plus du Groupe Matmut et de CBA architectes : Sogeti (bureau technique), Kube (Ingénierie structure), Espace Libre (Paysagiste), Acoustibel (Acoustique). Cette volonté territoriale s’est également exprimée dans le choix des entreprises mandatées pour réaliser les travaux, que ce soit pour les lots terrassement, gros œuvre, clos couvert et architecturaux, ou pour les lots dits techniques (climatisation, chauffage, plomberie et électricité).
Des sculptures en écho à la mémoire du lieu
Fidèlement à sa politique active de vouloir rendre l’art accessible au plus grand nombre, notamment via le Centre d’art contemporain de la Matmut – Daniel Havis, situé à Saint-Pierre-de-Varengeville (Seine-Maritime), la Matmut avait lancé en 2022 un concours auprès de jeunes talents, pour la création de trois sculptures monumentales.
Les trois œuvres lauréates, désormais installées sur le site, ont toutes un projet artistique en cohérence avec la mémoire ou l’histoire du lieu :
• « Ce qui précède, ce qui suit… » de Pierre Feller,
• « Page blanche » d’Amandine Guruceaga,
• « Mirage » d’Hugo Livet.